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Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge
Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge

La Presse

time01-08-2025

  • Business
  • La Presse

Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge

Enbridge a annoncé un bénéfice de 2,18 milliards pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse par rapport à 1,85 milliard au même trimestre l'an dernier. Le soutien fédéral au pétrole et au gaz n'est pas encore clair, selon Enbridge (Calgary) Le chef de la direction d'Enbridge se dit encouragé par les discussions menées au Canada et aux États-Unis sur la construction de nouvelles infrastructures énergétiques, mais il reste à voir quelles mesures concrètes en découleront au pays. Ian Bickis La Presse Canadienne « Je suis optimiste quant à nos discussions en cours et à l'harmonisation que nous observons aujourd'hui des deux côtés de la frontière pour faire avancer les projets et la législation », a indiqué Greg Ebel lors d'une conférence téléphonique vendredi pour discuter des résultats du deuxième trimestre. Mais pendant que les deux gouvernements discutent, les plans de projets et la demande des clients sont davantage attirés par les États-Unis, a-t-il ajouté. « À l'heure actuelle, nos clients souhaitent vraiment se tourner vers le Sud, a expliqué M. Ebel. C'est le marché haut de gamme. » La société énergétique de Calgary a annoncé un bénéfice de 2,18 milliards pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse par rapport à 1,85 milliard au même trimestre l'an dernier. M. Ebel a vanté la stabilité de ses rendements et son large éventail de projets potentiels. Alors qu'Enbridge achève l'expansion de sa capacité sur la côte américaine du golfe du Mexique, elle pourrait envisager des projets pour desservir la côte ouest canadienne, mais le soutien gouvernemental à ces projets reste incertain. « Le problème réside dans la politique gouvernementale qui définit les conditions nécessaires pour que les investissements se concrétisent. Soyons honnêtes, le gouvernement ne l'a pas encore fait, et il n'est pas certain qu'il ait l'intention de le faire, du moins de notre point de vue », a-t-il mentionné. Il a souligné que le plafond d'émissions des sables bitumineux et l'interdiction des pétroliers sur la côte ouest constituaient des obstacles à la construction d'un nouvel oléoduc. Un gazoduc aurait été légèrement plus simple, mais le problème est aussi que tout projet canadien devra concurrencer les projets américains en termes de rendement, a-t-il estimé. « Seuls les projets et les juridictions offrant de meilleurs rendements, c'est-à-dire des coûts de construction plus faibles, seront desservis, n'est-ce pas ? Je vous le dis donc dès maintenant : il est difficile d'en faire plus dans une région comme la Colombie-Britannique ou même l'Ontario par rapport à l'Ohio ou, disons, au Texas », a-t-il avancé. Les États-Unis disposent d'une capacité d'exportation accrue vers les marchés mondiaux, tandis que l'administration de Donald Trump s'efforce de supprimer les évaluations environnementales et d'ouvrir des zones protégées afin de stimuler la production pétrolière et gazière. Le gouvernement américain réduit également activement le financement et les permis pour les projets d'énergies renouvelables, mais M. Ebel a indiqué que ces mesures ne devraient pas affecter les projets déjà approuvés d'Enbridge. « La loi ' One Big Beautiful Bill Act ' ne devrait avoir aucun impact sur nos projets approuvés, mais nous continuerons de suivre l'évolution de la situation dans ce contexte politique en constante évolution », a-t-il précisé. Le bénéfice ajusté de l'entreprise a atteint 1,42 milliard pour le trimestre, en hausse par rapport à 1,25 milliard l'an dernier. Le bénéfice ajusté s'est établi à 65 cents par action ordinaire, ce qui représente une augmentation par rapport à 58 cents l'an dernier. Selon LSEG Data & Analytics, l'estimation moyenne des analystes tablait sur un bénéfice de 57 cents par action. D'après M. Ebel, une demande stable et des cadres commerciaux à faible risque ont permis d'obtenir des résultats prévisibles malgré la volatilité géopolitique et macroéconomique.

La Banque mondiale veut 30% de main-d'œuvre locale sur ses projets
La Banque mondiale veut 30% de main-d'œuvre locale sur ses projets

Le Figaro

time18-07-2025

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La Banque mondiale veut 30% de main-d'œuvre locale sur ses projets

La Banque mondiale (BM) a annoncé vendredi revoir les règles liées à ses financements, afin d'y intégrer une obligation pour les entreprises d'avoir au moins 30% de leurs coûts de personnel qui aillent à de la main-d'œuvre locale travaillant sur le projet. L'objectif affiché par l'institution basée à Washington est que les projets qu'elle finance puissent entraîner une «augmentation des créations d'emplois locaux et améliorer les compétences» de la main-d'œuvre du pays du projet. Cet impératif concerne les entreprises internationales se positionnant sur des appels d'offres. Cela concernera en particulier la construction et maintenance de réseaux de transport, ainsi que les infrastructures énergétiques. Les nouvelles règles s'appliqueront pour tout nouveau dossier lancé à compter du 1er septembre et ayant obtenu un financement de la part de la Banque mondiale. Publicité «En donnant la priorité aux recrutements de salariés locaux sur des projets que nous finançons, nous ne créons pas seulement des opportunités d'emplois immédiates dans les pays clients mais investissons aussi dans le potentiel à long terme des communautés locales», a déclaré dans un communiqué Galina Vincelette, vice-présidente en charge des opérations dans les pays membres. Il s'agit pour la Banque de se concentrer sur l'un des principaux objectifs énoncés par son président, Ajay Banga, qui souhaite faire de l'emploi l'un des axes majeurs afin de lutter efficacement contre la pauvreté, le mandat de l'institution. La Banque a souligné auprès de l'AFP ne pas disposer de données sur la part d'emplois locaux dans les projets qu'elle finance actuellement mais a assuré que ces nouvelles règles s'accompagneront d'un suivi statistique en la matière. Si des entreprises de pays émergents, en particulier la Chine, participent régulièrement à des projets d'infrastructures dans d'autres régions, notamment en Afrique ou en Asie centrale, il n'est pas rare que ces dernières fassent venir également la main-d'œuvre de leur pays d'origine pour travailler sur ces chantiers.

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